Il y a long, long temps ...
La réflexologie n’est pas née d’hier.
Elle porte en elle l’empreinte de milliers d’années, traversant civilisations, continents et traditions.
Sous les doigts du praticien, c’est une mémoire ancienne qui s’éveille, un savoir transmis, affiné, transformé.
Aux origines : l’Égypte, la Chine et les médecines anciennes
Les premières traces connues de la réflexologie remontent à plus de 2 500 ans.
Dans la tombe du médecin Ankhmahor, en Égypte, une fresque célèbre montre deux praticiens massant pieds et mains. On y lit même :
« Ne me fais pas mal » — « Je ferai en sorte que tu me remercieras ».
Déjà, les Anciens avaient compris que les pieds racontent l’état intérieur.
En Chine, les premiers écrits apparaissent sous la dynastie Zhou.
Là-bas, on considérait le pied comme un « second cœur », un point de rencontre des méridiens et de l’énergie vitale, le Qi.
Les pratiques de pression, de stimulation et de massage étaient utilisées pour équilibrer le corps et apaiser l’esprit.
Dans la tradition amérindienne, on retrouve aussi l’idée que le corps se reflète dans les pieds, et que leur massage favorise la guérison naturelle.
La naissance des techniques réflexes modernes
Il faudra attendre le XXᵉ siècle pour que la réflexologie devienne la méthode structurée et cartographiée que nous connaissons aujourd’hui.
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1902 – Le Dr William Fitzgerald, un médecin américain, met en lumière les « zones réflexes ». Il découvre qu’en appliquant une pression sur certaines parties du corps, la douleur ailleurs peut diminuer.
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1930–1940 – Eunice Ingham, physiothérapeute, reprend ses travaux.
Elle observe, pratique, expérimente, note…
Et c’est elle qui donnera naissance aux célèbres cartes de réflexologie plantaire encore utilisées aujourd’hui.
Elle considère les pieds comme un miroir complet du corps — un langage silencieux, précis, que les mains peuvent traduire.
Ses travaux marquent un tournant : la réflexologie devient une discipline à part entière, structurée, compréhensible et transmissible.
La naissance de la Réflexologie Vectorielle (É.R.V.É)
Cette technique est née d’une intuition, puis d’un long chemin de recherche, mené avec passion par Jean-Paul Barbier, ingénieur, et son épouse Joëlle.
À partir de 1985, ils plongent dans l’univers de la réflexologie plantaire, guidés par une question simple et puissante : et si le pied racontait plus que ce que l’on croit ?
Au fil des années d’observation et de pratique, leurs mains découvrent une nouvelle lecture du pied.
En 1990, ils mettent en lumière une cartographie inédite révélant non seulement les zones en déséquilibre, mais aussi les points des organes sains — une avancée majeure qui vient compléter l’héritage d’Eunice Ingham.
Le pied devient alors un territoire vivant, capable de refléter l’harmonie autant que la disharmonie.
Déjà, la méthode prend forme… et avec elle, une vision plus vaste.
Le couple s’intéresse aux chemins empruntés par l’énergie entre les organes.
Ils découvrent alors les vecteurs énergétiques, ces routes discrètes mais essentielles qui relient les systèmes internes entre eux.
Là où la Médecine Traditionnelle Chinoise parle de méridiens — véritables autoroutes — Jean-Paul et Joëlle identifient des voies plus fines, semblables à des routes nationales ou départementales, indispensables au bon fonctionnement global.
Ainsi naît la Réflexologie Vectorielle, une pratique vitaliste et intégrative où le corps, l’énergie et la conscience dialoguent.
Une méthode qui considère chaque personne comme actrice de sa santé, capable de retrouver son équilibre en mobilisant ses propres ressources.
En 1997, Jean-Paul et Joëlle fondent la première école É.R.V.É — École de Réflexologie et de Vecteur Énergétique, afin de transmettre cette approche novatrice qui unit la rigueur, l’intuition et la compréhension énergétique du corps.
À la disparition de Jean-Paul en 2009, la direction passe à Corinne Gagné, qui, avec son équipe, poursuit ce travail d’évolution, afin que la réflexologie vectorielle continue de rayonner et de soutenir celles et ceux en quête de mieux-être.
La méthode ÉRVÉ est aujourd’hui une technique moderne, profonde et subtile — un pont entre le corps et l’énergie, entre la science et la poésie, entre le passé et la présence.
La Réflexologie dorsale : bien plus qu’un simple massage du dos
La réflexologie dorsale n’est pas un massage.
C’est un langage subtil, une lecture du corps à travers le dos — cette zone où se nouent les tensions musculaires, nerveuses et que l’on porte souvent sans s’en rendre compte.
Le dos est le siège du stress accumulé, des charges que l’on assume, des émotions que l’on retient.
Lorsque ces tensions s’installent, elles peuvent provoquer douleurs, raideurs, blocages, fatigue profonde et perte d’élan vital.
Et parce que la colonne vertébrale est le pilier du corps, ce qui s’y cristallise peut résonner partout ailleurs : nuque, digestion, sommeil, respiration, humeur…
Elle s’appuie sur une véritable cartographie du corps projetée sur le dos, où chaque vertèbre, chaque zone, chaque point devient un accès vers un organe, un système, une émotion.
Cette technique unique combine la précision des approches occidentales avec la vision globale des traditions orientales, offrant un soin à la fois concret et profondément énergétique.
C’est une méthode douce mais puissante, qui agit simultanément sur plusieurs niveaux :
• Les nerfs rachidiens:
Le long de la colonne, chaque nerf émerge et se dirige vers un organe ou une fonction spécifique.
En les stimulant délicatement, la réflexologie dorsale aide à rééquilibrer la communication nerveuse, favorisant une meilleure régulation interne et un apaisement du système nerveux.
• Les fascias:
Ces tissus conjonctifs, véritables toiles qui relient tout le corps, enregistrent nos tensions les plus profondes.
Un geste précis, une pression douce et lente permettent de dénouer ces zones figées, de redonner de la souplesse, de la fluidité et une sensation de légèreté durable.
• Les muscles:
Ils racontent nos efforts, nos postures, nos résistances.
La réflexologie dorsale aide à relâcher les contractures, à libérer les blocages et à rétablir une harmonie entre les deux hémisphères du dos, permettant au corps entier de respirer à nouveau.
Et aujourd’hui?
Aujourd’hui, la technique holistique s’est développée dans le monde entier, intégrée :
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aux pratiques de bien-être,
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aux accompagnements émotionnels,
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aux soins de support comme pour le cancer, Alzheimer,
- aux accompagnements des personnes âgées.
Elle est reconnue pour son rôle dans :
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la gestion du stress,
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l’amélioration de la détente,
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l’accompagnement des troubles fonctionnels,
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et le soutien global du bien-être physique et émotionnel
Pour plus d'information vous pouvez consulter le sites suivants:
Fédération Française des Réflexologues| Santé sur le Net | La ligue contre le cancer | Lavilab| Fondation Médéric Alzheimer
Témoignages
"Après 18 mois de kiné sans aucun résultat, j'ai fait 3 séances chez Ana. L'efficacité de ses méthodes est incontestable et la bienveillance dont elle nous entoure est très appréciable.
J'ai 71 ans et j'ai trouvé la solution a mes problèmes de dos, sciatique, cruralgie, de tendinite aux épaules, de cervicales. Je continue mes rendez vous avec beaucoup d'espoir car a mon âge l'autonomie est une vraie richesse."
" Des maux de tête pendant au moins quinze ans , des visites chez des spécialistes ( pour me dire je vois pas ce que vous avez , ou vous souffrez de névralgies ) finalement une belle sœur me conseille ana... deux séances de réflexologie et je n'ai quasiment plus jamais mal (si j'avais su)... merci ana pour avoir mis un mot sur mes maux ( migraines) dues au stress, et merci pour votre travail sérieux et pour votre empathie..."
"Ana est à l'écoute et est aisément parvenue, par son empathie, à cerner ce dont j'avais besoin. Après 2 séances de réflexologie plantaire je suis bien plus apaisée et les bénéfice sont nombreux ! Je ne peux que recommander cette praticienne et son travail au service du mieux être ! Merci :) "